Au moment où j'écris cette tribune, nous sommes le 9 mai et je ne sais pas quand elle vous parviendra. Je vous parlerai au futur, alors qu’il s’agira déjà du passé pour vous comme pour moi.

Non, je n'étais pas présent en Eure-et-Loir pour la commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe et de la capitulation de l'Allemagne nazie, le 8 mai 1945, car j’ai répondu à une invitation à participer à cette commémoration ainsi qu’aux fêtes johanniques à Orléans.

Un moment plein d'émotion pour le passionné d’histoire que je suis, commémorant deux périodes de notre histoire où nous étions sous le coup d’une tentative de grand remplacement par des doxas conquérantes.

Le peuple de France, à chaque agression, est entré, entre et entrera en résistance, qu’il s’agisse de bouter les Anglais, les nazis… ou contrer toute tentative d’occupation, de soumission, d’où qu’elles viennent.

Aujourd’hui 9 mai, une élection se prépare. J'assisterai à la commission de contrôle des listes électorales le 16 mai avec d’autres élus à l'hôtel de ville et, le 9 juin, je serai avec de nombreuses personnes à participer au processus démocratique dans les 553 bureaux de vote que compte notre département.

Je souhaite remercier l’ensemble des volontaires qui prendront place dans ces bureaux comme scrutateurs, assesseurs, vice-présidents, présidents, délégués et l’ensemble des personnels techniques et administratifs, sans oublier ces femmes et ces hommes qui trouveront le temps de s’exprimer dans les urnes.

Je vais vous rassurer, j’ai pris des dispositions pour réduire au maximum l’impact de notre affichage sur le département et même la région, aussi bien dans la taille des affiches quand cela est possible que dans leur fréquence d’affichage et leur volume. Il y a ceux qui parlent d'écologie et d'économies et ceux qui la pratiquent naturellement.

Eh oui, les élections se succèdent comme les saisons et il va falloir penser à la suivante qui arrive à grands pas.

En ce 9 mai, je me permets de vous souhaiter une excellente saison estivale sans les pollutions sonores et visuelles que peuvent engendrer les grands chantiers qui bourgeonnent ici ou là.

Nous, les Français, savons trop bien combien ils ont besoin de marquer leur passage d’une pierre, d’un monument, d’un grand chamboulement, qu’ils soient roi, président ou d’un tout autre rang…

source : http://www.lucé.fr/back_files/files/Kiosque/emagazine/lm_20(1).pdf