Le jeudi 5 octobre 2023

POUR L'EUROPE : LE RÉVEIL DU BIEN COMMUN

Au seuil des élections européennes à neuf mois de distance, la France se trouve à un carrefour décisif de son histoire politique. Dans un contexte international marqué par l'incertitude et des défis inédits, il est impératif que nous, en tant que nation dite souveraine, revenions à une notion fondamentale, celle du bien commun. Cet appel retentissant à la conscience de nos compatriotes est, en réalité, un appel à redécouvrir notre histoire, et ce, dans le but de réorienter notre politique vers des valeurs authentiques et puissantes.

 

La Déviation de l'Intérêt Général

 

Depuis plusieurs décennies, la France, telle une embarcation à la dérive, s'est peu à peu éloignée de la boussole de ses valeurs fondamentales. À l'origine, l'idée d'intérêt général était une pierre angulaire de notre système politique, une boussole morale guidant nos dirigeants dans leurs choix pour le bien de la nation. Cependant, au fil du temps, cette notion a été insidieusement effacée. Oubliés le bien-être collectif, les intérêts fondamentaux et le patrimoine culturel et historique. Dorénavant, les intérêts particuliers et étrangers prévalent.

 

En cause, l’Union Européenne qui a su capter un pouvoir décisionnel accru avec des injonctions auxquelles nos politiciens carriéristes se plient volontiers, sacrifiant l’autonomie et les véritables intérêts de la France.

 

Un autre facteur, l’infiltration de l'idéologie progressiste importée de l'étranger, sapant les valeurs et l’identité nationale de notre société. Les diktats d'une pensée unique et mondialiste, en contradiction flagrante avec notre héritage, détruisent nos repères moraux, culturels, et instillent la fragmentation de notre société.

 

Le réveil du Bien Commun

 

Au cœur de la crise politique qui secoue la France, se trouve l’opportunité de replacer notre nation sur la voie de la prospérité, de la souveraineté et du respect de nos valeurs profondes, embrassant avec conviction la notion de bien commun ancré dans notre histoire chrétienne.

 

Ses principes éthiques et moraux solides engagent la responsabilité collective pour le bien-être de tous.  Notre communauté interdépendante séculaire doit revenir au cœur de notre politique et chasser toute idée de globalisation, où les frontières s'estompent et où les intérêts économiques transnationaux semblent prévaloir. L’idée d’homogénéité mondiale, avec les pressions qu’elle implique sur nos entreprises, notre économie et notre sécurité doit être fermement combattue au profit de notre souveraineté.

 

La politique du bien commun est une réponse à la menace des intérêts étrangers sur notre héritage patrimonial et culturel historique, trésor à préserver de toute falsification pour les générations futures.

 

L'urgence de ce réveil est palpable. 

 

L'impératif de réintroduire la notion de bien commun au cœur de la politique française n'est pas une simple proposition rhétorique, mais une nécessité pressante dictée par une conjonction de défis inédits qui se dressent devant notre nation. En cette période cruciale à neuf mois des élections européennes, il est impératif de souligner l'urgence qui sous-tend ce retour du bien commun.

 

Il nous conduira à protéger nos frontières pour paralyser les conséquences dévastatrices des vagues d’immigration massive mettant en péril notre sécurité. La menace terroriste persistante, organisée ou isolée, est devenue une réalité alarmante. La sécurité intérieure, priorité absolue, et la cohésion sociale appellent des mesures décisives urgentes que le bien commun reconnaîtra.

 

Urgence aussi face aux politiques économiques désastreuses de Bruxelles qui vulnérabilisent la France. La notion de bien commun exigera le retour de notre souveraineté financière au détriment du pouvoir de décision des institutions étrangères.

 

La Voie à suivre

 

La nécessité de revenir à la notion de bien commun ne se limite pas à un simple appel à l'action ; c'est une véritable feuille de route pour un renouveau politique et social en France. En cette période critique, il est essentiel de tracer la voie à suivre.

 

Première étape, et impérative : restaurer notre souveraineté, laquelle nous permettra de rétablir nos frontières nationales pour protéger notre identité culturelle, de soutenir nos entreprises et la production locale, de lutter contre les pratiques commerciales déloyales.

 

Au long de la seconde étape, nous saurons développer les secteurs stratégiques de notre économie, investir dans la formation professionnelle, soutenir nos traditions, notre langue, nos arts, notre patrimoine et encourager l’éducation civique pour honorer notre héritage.

 

Parallèlement, la France doit jouer un rôle de leadership sur la scène européenne. Il est crucial de réformer l'Union Européenne de l'intérieur pour qu'elle serve véritablement les intérêts des nations membres, aujourd’hui subordonnés à une bureaucratie éloignée.

 

Le bien commun nous encourage à forger des alliances avec d'autres nations européennes partageant notre vision d'une Europe des nations souveraines. Il nous appelle à être des acteurs actifs en faveur d’une coopération mutuellement bénéfique dans le respect des identités nationales.


Pierre-Louis DELAUNEY - Responsable communication R! 28 - Responsable de la 1ère circonscription d'Eure-et-Loir