Le jeudi 25 janvier 2024

Si nous ne réagissons pas, demain, le Préfet pourra décider (seul) de construire des logement sociaux dans votre commune...

 

Dans le Rhône, depuis le 1er janvier de cette année, la Préfète, Fabienne Buccio, a suspendu le pouvoir de délivrance des permis de construire à sept maires respectivement des communes de Saint-Genis-Laval, Tassin-la-Demi-Lune, Mions, Chaponnay, Caluire, Chazay-d’Azergues et Saint- Symphorien-d’Ozon, qu’elle juge coupables de ne pas avoir construit suffisamment de logements sociaux dans leur ville.

Dans ces sept communes, l’Etat pourra, pour une durée pouvant aller jusqu’à 3 ans, autoriser la construction de logements sociaux, voire exercer le droit de préemption pour la construction d’ensembles immobiliers sans l’accord du premier magistrat de la ville. À Saint-Genis-Laval, cette décision est d’autant plus incompréhensible que son nouveau maire, Maryline Millet, n’a refusé aucun permis de construire prévoyant des logements sociaux.

Ces sept élus courageux, massivement soutenus par leur population, sont privés du pouvoir d’instruire et de délivrer les autorisations d’urbanisme pour les programmes collectifs et d’exercer leur droit de préemption urbain au nom de l’intérêt local. C’est une attaque sans précédent contre les libertés communales auxquelles les Français sont pourtant très attachés.

Cette situation est loin d’être isolée puisque les dispositions de la loi SRU qui imposent un taux de 25% de logements sociaux dans les communes de plus de 3500 habitants ne sont pas respectées par 659 communes, classées en état de carence.

659 communes sont dans le collimateur d’un gouvernement macroniste prêt à tout pour disséminer le logement social sur l’ensemble du territoire. 659 maires risquent, demain, de ne plus être en mesure de maîtriser et de conduire, conformément aux besoins de leur population, la politique d’aménagement de leur territoire.

Depuis trop longtemps, vous subissez une lente mais irrémédiable spoliation de vos compétences et de vos pouvoirs qui condamne votre mandat à l’impuissance et suscite la colère et l’incompréhension de vos administrés. Cette situation n’est d’ailleurs pas étrangère à l’explosion de la violence et des agressions que vous subissez au quotidien et qui explique en partie le nombre record de démissions d’élus depuis les dernières élections municipales de 2020.

Alors que vos pouvoirs ont été aspirés par l’Etat central à travers les SCOT et les intercommunalités, alors que le gouvernement vous interdit toute extension urbaine conformément aux injonctions du Zéro artificialisation nette (ZAN), alors que la loi ALUR vous contraint à densifier de manière excessive vos coeurs de villes et de villages, vous devez administrer votre commune avec cette nouvelle épée de Damoclès.

Vous savez mieux que quiconque qu’à travers l’accélération de la construction de logements sociaux et au nom d’une soi-disant mixité sociale, le gouvernement vise d’abord à répartir l’immigration massive qui gangrène déjà de nombreuses communes de banlieues. Rien qu’aujourd’hui, près de 650 000 logements du parc social sont occupés par des étrangers alors que des milliers de nos compatriotes éprouvent des difficultés pour se loger dans de bonnes conditions.

Partout où le logement social dépasse le seuil de tolérance, des quartiers entiers basculent dans la délinquance, le trafic de drogue et les violences en tout genre. Hier, symbole d’une authentique politique de mixité sociale, le logement social et la politique de la ville sont aujourd’hui, le symptôme du chaos migratoire et de la faillite du « vivre ensemble ».

Tant qu’il existera une préférence étrangère dans l’accès au logement social, tant que l’Etat ne desserra pas l’étau normatif qui pèse sur le secteur de la construction et du bâtiment, il suscitera méfiance et défiance de la part d’élus locaux qui ne supportent plus ses excès d’autoritarisme dans la conduite de la politique du logement.

C’est pourquoi, comme Éric Zemmour l’avait proposé pendant la campagne présidentielle de 2022, je défends la suppression des dispositions coercitives de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) qui favorisent l’accès des immigrés au parc social.

Par ailleurs, l’instauration de la préférence nationale, c’est-à-dire le fait qu’aucun logement social ne soit attribué à un étranger tant que tous les Français ne bénéficieront pas d’un logement digne, doublé de l’octroi aux maires d’un réel pouvoir d’attribution des logements, sont des conditions préalables indispensables à la relance de la construction de logements accessibles aux personnes les plus en difficulté.

L’omnipotence de l’Etat qui conjugue autoritarisme et impotence, doit cesser. La politique du logement doit être totalement refondée et reposer sur la confiance, la simplification et l’incitation. En aucun cas, elle ne doit faire fonction de déversoir migratoire pour un gouvernement incapable de conduire une politique ferme et efficace de lutte contre l’immigration.

Vous pourrez compter sur ma totale détermination à porter ces préoccupations dans le débat public et à m’opposer fermement à toute fuite en avant autoritaire de la politique de développement du logement social.

 

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Marion MARECHAL - Vice-Présidente de Reconquête! - Candidate tête de liste aux élections européennes du 9 juin 2024