7h du matin ce dimanche 19 janvier 2025, la campagne est tranquille par 0°C et les routes quasi désertes.

Mais soudain, sur ce trajet que j'emprunte très fréquemment, sous ce pont de l'ancienne ligne de chemin de fer désormais gérée, pour le bonheur des petits et grands voyageurs estivaux, par les Vélorails du Pays Chartrain, mes yeux se posent sur ce "tag", hideux, honteux. La sidération me glace.

Qui peut se permettre cela ? De quel droit ?

Ymeray, paisible village en bordure de la vallée de la Voise, protégé par son église du XIIème siècle et ses vestiges préhistoriques, souillé par un "tag" qui n'a pas sa place sur nos terres de Beauce.

Les ismeriens cibles d'une tentative de manipulation idéologique à l'antipode des valeurs profondes de nos campagnes françaises, au cœur de la Beauce, haut lieu de résistance et de lutte contre les outrages de la seconde guerre mondiale, et le nazisme combattu par Jean Moulin jusqu'au sacrifice de sa vie.

Les eurélien(ne)s face à une atteinte frontale et brutale à leur tranquillité citoyenne et leur libre arbitre.

Je gage que les barbouilleurs responsables de cet immondice invoqueraient sans vergogne la "défense d'une cause", ce à quoi je réponds que le vandalisme n'a pas sa place en France, et que les français n'acceptent pas l'irrespect envers leurs biens communs et leur liberté de pensée.

Je ne doute pas un instant que la municipalité d'Ymeray, forte de notre héritage historique français présent dans les mémoires au plus profond des territoires de la République, ne tolérera pas la présence sauvage et imposée de "messages" dont le but réel est d'instiller le poison de la haine et semer la discorde, et qu'elle aura à cœur de rendre au village son harmonie. C'est une question de conscience et d'honneur.